Service de l’écologie intégrale
L’écologie intégrale a commencé à prendre sa place dans l’Église avec la parution en 2015 de l’encyclique du Pape François Laudato Si (LS). Notre pape montre que les crises que nos sociétés traversent aujourd’hui (sociale, environnementale, économique, etc.) sont les signes d’une crise plus globale. Le pape François publie en 2020 l’encyclique Fratelli Tutti (FT) qui porte l’accent sur nos relations fraternelles et l’importance d’en prendre soin, comme de la Création tout entière, c’est cette fraternité universelle dont parle Saint François d’Assise à laquelle nous sommes tous appelées. Notre pape François a écrit en 2023 une lettre Laudate Deum (LD) qui sonne comme un cri d’alarme. Il veut faire le point après les 8 ans de LS, et encourager chacun et les institutions à poursuivre les efforts, car les décisions politiques en faveur de la Création ne sont pas suffisantes et les chrétiens ne se mobilisent pas assez pour faire entendre le cri de la Terre et le cri des pauvres.
Tout est lié, tout est en lien. C’est ainsi que le pape François souligne 4 type de relations :
– à Dieu,
– à soi-même,
– aux autres,
– et à la création.
Il démontre que la racine de la crise globale provient du déséquilibre entre ces 4 piliers.
En somme, l’écologie intégrale pourrait se résumer en une petite phrase : « Tout est donné, tout est lié, tout est fragile. »
Le lien entre les défis écologiques et la question sociale
1. La première étape est de prendre conscience de ce constat
6 des 9 limites planétaires : réchauffement climatique, ressources en eau, acidification des océans, etc, sont déjà dépassées : cela a des conséquences sur notre maison commune. C’est un appel à prendre conscience de notre responsabilité collective et aussi individuelle (émission de gaz à effet de serre, pollution, déchets, etc.)
Des ateliers peuvent aider à cette prise de conscience : Fresque du Climat, Atelier 2 tonnes, Atelier Inventons Nos Vies Bas Carbone, Fresque de la Biodiversité, etc.
Par ailleurs, les populations pauvres sont les moins responsables, mais les plus impactées : les pays les plus développés ont historiquement émis beaucoup plus de gaz à effets de serre et les 10 % les plus riches émettent autant que les 50 % plus pauvres.
« une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (LS 49)
Ressources
Les différents acteurs de l’écologie intégrale dans le diocèse